Reconversion du site industriel MHS en quartier d’habitation à la Chantrerie, Nantes (44)

Maîtrise d'œuvre
Étude
MOE urbaine / cotraitant
Création d'un quartier de 350 logements et 15 000m2 d'activité sur le site de l'ancienne usine MHS - Permis d'aménager - Rédaction et suivi des prescriptions urbaines et paysagères
VILOGIA
TETRARC architecte urbaniste AGEIS vrd géomètre
8 ha
2 M€
2018-2026

Le projet

Enchâssé entre la vallée de l’Erdre et le quartier de la Chantrerie initié par C. de Portzamparc, le site de 7.5 hectares est une friche industrielle, anciennement un lieu pilote de la haute technologie nantaise. L’extension des transports en commun (chronobus), la proximité des grandes écoles et de la vallée de l’Erdre contribuent à la programmation d’un quartier mixte d’habitat (20 000m² de logement) et d’hébergement pour les activités tertiaires (25 000m²).
Notre posture est sobre et délicate : adapter les nouveaux gabarits urbains pour conserver, valoriser ou remédier au « déjà-là » : trame bocagère et arbres remarquables, sols humifères de grande qualités ou sols industriels pollués.

Notre réponse

Un aménagement à faible impact
Par l’observation de l’iconographie ancienne, on peut apprécier la structuration qu’apportait la trame bocagère dans le paysage de pâtures. Le projet urbain est modelé selon cette organisation, les ilots bâtis occupent les clairières, le parking silo remplace l’ancien cœur de l’usine MHS, le réseau viaire public accompagne les structures arborées existantes. Pour favoriser les déplacements décarbonés, les espaces publics et collectifs sont ouverts et reliés entre eux tandis que le parc de stationnement est concentré dans un parking silo.
Le processus de projet vise à initier la gestion des espaces vivants – végétal ; sol – en amont des aménagements : Les structures sénescentes sont abattues et un nouveau peuplement est conduit en futaie mixte par régénération naturelle. Les rémanents sont valorisés sur site – fabrication de BRF, de paillage, de clôtures. Le préverdissement est mis en place dès le permis d’aménager notifié afin de maintenir un couvert végétal permanent au sol. le patrimoine arboré existant est intégré au domaine public pour assurer son suivi par les services de la ville et de la métropole, dotés de compétences fortes en suivi arboricole.